Stylos, feutres et crayons recyclés à l'école ; ateliers sur l'eau : les travaux dans les groupes scolaires Pasteur et Gambetta sont l'occasion de plusieurs leçons de choses.
Loren Jégouzo, courtière à Guidel (Morbihan), apporte son soutien financier à l’association Espoir Emma’lice, pour une enfant âgée de 3 ans atteinte d’une maladie neurogénétique rare.
« Je me suis un peu identifiée à cette famille, car nos enfants ont le même âge, raconte Loren Jégouzo, chef de l’entreprise Kéra Courtage, à
Guidel (
Morbihan). J’ai eu envie de lui donner un petit coup de pouce pour la soutenir, à ma petite échelle, en faisant don, en cette veille de Noël, d’un chèque de 400 €, une partie de mes honoraires de septembre et octobre », explique-t-elle, en toute humilité.
Composés d’un assemblage de plastiques, de bandelettes élastiques et parfois d’une barrette métallique, ces protections mettent des dizaines d’années à se décomposer.
Deux masques quotidiens par personne suffiraient à engendrer 400 tonnes de déchets plastiques supplémentaires par jour, selon l’organisation de lutte contre les déchets Zero Waste France. Et ce, rien qu’à l’échelle nationale. Introduits chez le grand public dans l’urgence de l’épidémie de Covid-19, et peu à peu rendus obligatoires, les masques jetables constituent cependant une nouvelle forme de pollution. Leur production, entre juillet 2019 et juillet 2020, aurait été multipliée par 200, selon une
étude de l’ONU. Sur les réseaux sociaux, les vidéos de plages ou d’océans jonchés de masques jetables se multiplient.
Ces dernières années, la question du recyclage et de la réduction des déchets est au cœur de toutes les préoccupations environnementales. Ici, on fait le point.
Plus que jamais, le plastique est devenu le symbole de la société de consommation par excellence. Pointé du doigt de toutes parts, nombreux sont les acteurs à s’en détourner et à dénoncer son utilisation outrancière. Et si les emballages de produits alimentaires se retrouvent souvent sous le feu des projecteurs, il ne faut pas sous-estimer le secteur de la beauté qui n’est pas en reste à ce sujet ! Maquillage, soins, produits d’hygiène… Du plastique, il y en a (presque) partout, il vous suffira d’observer les étagères de votre salle de bain pour le constater. Heureusement, les pratiques sont entrain d’évoluer et dans le bon sens ! Afin d’en savoir davantage sur les mutations de l’univers de la beauté, on a posé quelques questions à Apolline Sabaté.
Processus d’amélioration continue
Véronique Sendra explique que l’entreprise a préféré avancer progressivement, dans le cadre d’un processus d’amélioration continue, en prenant le temps de tester différentes solutions. Pendant la période de recherche d’une solution satisfaisante, Agro Sourcing s’est engagé dans le programme Collectibio, « un collectif de marques bio mettant en place la récupération dans les magasins bio et le recyclage de ses emballages plastique souples non pris en charge dans les filières actuelles avec TerraCycle », précise-t-elle.
Depuis le mois d’octobre, la Poissonnerie d’Arès, au 34 avenue du Port, offre à ses clients la possibilité de déposer leurs masques usagés
Dim a ainsi renforcé sa politique RSE. Grâce à de nouveaux emballages, la marque a par exemple réduit de plus de 70% les packagings plastiques de ses sous-vêtements hommes.
La marque a aussi lancé avec le spécialiste du traitement des déchets TerraCycle le premier programme de collecte des collants usagés en fibres synthétiques en France pour offrir une seconde vie à ces produits. "Il ne s’agit pas seulement de proposer des produits écoresponsables mais de rendre responsable l’ensemble du cycle de vie d’un produit."
TerraCycle est une entreprise de recyclage innovante, devenue leader mondial dans le traitement des déchets difficilement recyclables. Elle accompagne dans 20 pays plus d’une centaine d’entreprises multinationales dans la collecte d’emballages et déchets non recyclés via les filières de tri traditionnelles. Ils peuvent être collectés par des particuliers, des écoles, des associations ou des collectivités et sont ensuite transformés en matière recyclée puis en nouveaux produits.
RECYCLAGE TerraCycle, Elise ou encore Plaxtil… Plusieurs entreprises spécialisées dans les déchets se sont lancées ces derniers mois dans la collecte et le recyclage des masques jetables utilisés contre le Covid. Une mission perdue d’avance au regard de l’ampleur du gisement ?
- Depuis quelques semaines, l’entreprise TerraCycle déploie des boîtes dédiées à la collecte des masques chirurgicaux utilisées dans des magasins Carrefour d’Ile-de-France et de Belgique.
- Ils sont ensuite transformés en granulés plastiques, matière recyclée qui peut entrer dans la composition de divers nouveaux objets. Le groupe Elise, mais aussi Plaxtil, tentent de mettre en place des filières similaires en France.
- Mais pour l’ONG Zero Waste France, le gisement de déchets que représentent ces masques est trop grand pour créer une filière de recyclage à l’échelle nationale. La priorité est bien plus d’opter pour les masques réutilisables.
Une grande campagne est lancée ce lundi pour rappeler les bons gestes de tri pour nos protections anti-Covid. Pour l’instant, les autorités ne préconisent ni réutilisation, ni recyclage.
Cinquante millions de
masques jetables sont utilisés chaque semaine en France. Et après? Après, ils doivent finir dans la poubelle, avec les ordures ménagères.
Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, est descendue dans le métro, ce lundi, pour appuyer ce message simple.