TERRACYCLE NEWS

ELIMINATING THE IDEA OF WASTE®

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Où en est le recyclage des masques en France ?

En attendant des solutions à grande échelle capables de capter des flux devenus vertigineux, le recyclage de ces déchets infectieux se développe localement sur le territoire.

On les retrouve désormais partout, des trottoirs aux fonds des océans. Dès la première vague de l’épidémie, la question de la fin de vie des masques sanitaires jetables s’est posée. Depuis, l’augmentation massive de leur production (50 millions par semaine au mois d’août, selon la ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, qui prévoit de doubler ce nombre d’ici au mois de décembre) n’a cessé de démultiplier leur impact environnemental. En amont tout d’abord, puisqu’«une fabrication accrue met une pression sur l’énergie et leau, en plus de puiser du pétrole. Les masques sont fabriqués en propylène, qui est un dérivé du pétrole», indique Moïra Tourneur, responsable du plaidoyer chez Zero Waste France. Et en aval parce que les masques «ne se dégradent pas facilement dans lenvironnement» et vont «disséminer des microplastiques dans la nature».

La cosmétique ramène sa science

Ces dernières années, la « clean beauty » s’est développée avec le souci du tout-naturel. Et puis la pandémie de covid-19 s’est invitée, renforçant cette obsession et redéfinissant de nouveaux impératifs de sécurité grâce à une ­revalorisation de la parole des experts. « Clean », le monde de la cosmétique n’a plus que ce mot à la bouche. A tel point que cette notion de « propre », qui n’est encadrée par aucune charte légale, est devenue un vaste fourre-tout. Pour faire simple, on peut résumer les choses ainsi : à l’origine, le courant « clean » s’est positionné en plébiscitant le naturel et en édictant des listes noires d’ingrédients ­ (parabens, silicones, dérivés de la pétrochimie) jugés nocifs pour la peau et la santé. Ce qui a conduit certaines marques à communiquer davantage sur le « sans » que sur le « avec ». Chez d’autres, plus engagées dans le développement durable, comme Tata Harper aux Etats-Unis ou Caudalie en France, la notion a évolué ces dernières années vers l’idée de faire des produits respectueux des hommes et de l’environnement.

Comment l'Arbre Vert réduit son utilisation du plastique

Novamex, qui commercialise les produits d'entretien écologiques L'Arbre Vert, a été récemment distingué par le label PME+ pour ses actions de réduction du plastique.

Novamex a aussi rejoint un programme de recyclage de ses emballages en collaboration avec Terracycle. L'entreprise a obtenu la certification Écolabel Européen pour la plupart de ses produits d'entretien; laquelle certification attestent qu'ils sont respectueux de l'environnement tout au long de leur cycle de vie.

Le Festival Ecran Jeunesse s’engage avec TerraCycle pour recycler les jouets et jeux en fin de vie

Le Festival Ecran Jeunesse s’associe avec le leader du recyclage TerraCycle pour offrir à ses visiteurs la possibilité d’apporter leurs jouets et jeux usés ou cassés sur les lieux du Festival afin de les déposer dans les bornes de collecte Boîtes Zéro Déchet qui leur offriront ainsi une seconde vie. Soucieux de son impact environnemental et en lien avec sa mission pédagogique, le Festival Ecran Jeunesse qui se tiendra du 21 au 25 octobre 2020 à Tarbes-Lourdes a décidé de s’associer à TerraCycle, leader du recyclage des déchets considérés comme difficiles à recycler, afin d’offrir à ses visiteurs et participants la possibilité de recycler leurs jouets et jeux usagés afin de leur offrir une seconde vie. Les visiteurs sont donc invités à faire un peu de tri chez eux pour venir ensuite déposer les jeux et jouets sur les lieux du Festival.

Nantes. La Semitan recycle ses masques chirurgicaux

Pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, la Tan, à Nantes, équipe ses conducteurs en masques chirurgicaux. Forcément, ça en fait un bon nombre : 447 100 depuis mai ! La Semitan a trouvé une solution pour les recycler. La Semitan, société de transports en commun de l’agglomération de Nantes, a fait les comptes. Depuis mai, elle a distribué pas moins de 447 100 masques chirurgicaux à ses 2 100 salariés. Indispensable pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Mais une fois usagés, ces masques jetables génèrent quantité de déchets.
La Semitan a donc cherché un moyen de les recycler. Et a choisi l’entreprise Terracycle. Cette dernière installe des boîtes pour récupérer les masques, qui sont ensuite transformés en granulés.

Masques jetables et bientôt recyclables ?

La consommation de masques jetables a connu une croissance exponentielle, à tel point que la gestion de ce nouveau déchet pose question. Certains acteurs de la filière du recyclage commencent à investir ce créneau. Beaucoup de monde utilise des masques jetables. Certains les trouvent plus pratiques, d’autres misent sur une meilleure efficacité, et dans certains cas, nous n’avons pas le choix : qu’il s’agisse de parler derrière un micro et que cela reste audible, ou lorsque l’entreprise impose du jetable, on se met au pli. Je l’ai déjà dit dans cette chronique, le masque grand public réutilisable fabriqué en France a pas mal d’atouts : efficace, économique et écologique. Mais bon, le jetable est là, on ne va pas fermer les yeux.

Zéro déchet : une entreprise collecte et recycle les masques jetables

Fin août dernier, Agnès Pannier-Runacher, ministre chargée de l’Industrie, indiquait que 50 millions de masques sanitaires étaient fabriqués par semaine dans l'Hexagone. Un chiffre qui devrait passer à 100 millions en décembre. La question centrale du recyclage se pose alors. Pour y faire face, une entreprise spécialisée dans le recyclage a créé un dispositif pour les collecter et recycler.

TerraCycle est une entreprise spécialisée dans le recyclage des matériaux difficiles à recycler, qui ne sont généralement pas recyclables via les filières traditionnelles. Depuis la crise de la Covid-19, elle commercialise des "Boîtes Zéro Déchet" pour collecter les masques sanitaires. Laure Cucuron, directrice générale de l’entreprise en Europe répond aux questions d’ID sur son fonctionnement.

Cette technique simple et efficace pour recycler ses produits de beauté

Il s’agit d’un programme, mis en place par TerraCycle en collaboration avec un géant de la beauté français. Découvrez-le sans plus tarder ! Une fois nos produits cosmétiques terminés, où doit-on les déposer ? L’entreprise TerraCycle répond à cette problématique en s’associant à L’Oréal France. Un point positif pour le grand groupe industriel français de produits cosmétiques, qui souhaite "traiter les emballages qui ne bénéficient pas encore de filières de recyclage en France". Dans un communiqué, le géant de la beauté indique que "ce programme concerne les emballages de toutes les marques cosmétiques présentes sur le marché français, au-delà de celles appartenant à L’Oréal".

Voici une nouvelle solution pour mieux recycler vos produits de beauté

Mascara, tube de dentifrice, déodorant en stick... Ça va dans quelle poubelle déjà ? Voici un nouveau programme qui devrait vous faciliter la vie ! Recycler ses emballages de cosmétiques, c’est globalement un enfer : selon la commune où l’on vit, le type de produit et les composants spécifiques de son packaging, difficile de savoir dans quelle poubelle mettre ses produits de beauté vides. Heureusement, il existe des initiatives très chouettes qui permettent de faciliter nos vies de consommatrices : laissez-moi vous parler du programme créé par TerraCycle en partenariat avec L’Oréal.