TerraCycle, expert du recyclage des déchets « difficiles à recycler », a créé une gamme de Boîtes Zéro Déchet conçue pour permettre aux fabricants de produits alimentaires de recycler les filets à cheveux et à barbe, les masques, les gants jetables et les équipements de protection, des déchets qui ne sont pas collectés par les filières de tri traditionnelles pour être recyclés et qui sont donc généralement destinés à être enfouis ou incinérés.
Après l’installation de bacs à marée par Veolia sur la plage de La Baule l’hiver, l’entreprise concessionnaire a passé une convention avec TerraCycle, entreprise spécialisée dans le recyclage de déchets dits “non-recyclables”
La mécanique est bien huilée depuis le temps que
Charlotte Gentric l’a mise en place dans sa commune, à
Saint-Maurice (Val de Marne). Un carton est déposé à l’entrée de l’annexe de la bibliothèque et entouré d’indications précisant bien la nature des déchets qu’il faut déposer dedans. En ce moment, il s’agit des gourdes de compote et des emballages de pains ou de viennoiserie.
Elle trie les déchets pour écarter les erreurs et lorsque ses collectes ont atteint les poids suffisants – « 30 kg par exemple pour les gourdes de compotes », précise-t-elle-, elle les envoie via l’entreprise postale UPS, sans frais pour elle,
à Troisvilles, dans la région lilloise, où
TerraCycle, entreprise du secteur du recyclage, possède son centre de tri.
En attendant de proposer des emballages 100 % recyclables en 2025, Babybel (Bel) a noué un partenariat avec Terracycle pour permettre aux consommateurs de donner une seconde vie à ces produits.
Nombre de marques d’hygiène-beauté se sont engagées à rendre leurs emballages recyclables d’ici à 2025.
Yves Rocher a choisi, depuis mars, de ne récupérer que les emballages de produits de maquillage. «
La collecte s’adosse à un schéma logistique existant. Nous ne voulions pas mettre de camions supplémentaires sur les routes pour la récupérer, cela n’aurait pas de sens », insiste Virginie Horel, responsable du pôle projets d’Yves Rocher France. Quand les quantités récoltées seront suffisantes, les packagings seront valorisés par TerraCycle.
Emilie Poisot de Rousseloy et son amie Fanny Desachy sont des recycleuses invétérées. Elles ont mis sur place des points de collecte en lien avec la société Terracycle. Dosettes de café, gourdes de compotes, emballages de pains de mie, collants, etc.
La pharmacie Terral, à Mont-de-Marsan, collecte depuis un peu plus d’un an les masques chirurgicaux jetables du personnel et des patients.
« Avant la pandémie, nous avions commencé à travailler sur une démarche écoresponsable en définissant certaines orientations. Lorsque le Covid est arrivé, nous nous sommes préoccupés du recyclage des masques », raconte Stéphane Terral. Le pharmacien titulaire fait alors appel à TerraCycle.
À l’initiative de Natacha Faivre de Terracycle et de l’Amicale laïque, les enfants de l’école Jacques-Yves Cousteau sont sensibilisés à l’idée de recycler des objets usuels.
Un geste pour la planete, des fonds pour l’Amicale
Terracycle propose à ceux qui le souhaitent d’allier une démarche solidaire à un geste positif pour la planète, en collectant les déchets non acceptés par les filières de tri traditionnelles.