Par ailleurs, Altiservice mène une campagne active baptisée "zéro mégots". De nombreuses poubelles spéciales mégots ont été installées sur l'ensemble des stations. Les mégots collectés sont ensuite envoyés à l'entreprise Terracycle.
La technique de recyclage imaginée par
Terracycle est assez simple. Il faut d’abord séparer la matière organique (papier, tabac, cendres) de la matière plastique en hachant le mégot puis en séparant les filtres à l’aide d’un tamis. D’un coté, la matière organique sera transformé en composte tandis que le filtre est finement brodé puis mélangé à d’autres plastiques avant d’être compressé par un procédé qui permet de fabriquer des plaques de plastique. Par ailleurs, le composte qui contient encore – à faible quantité – des particules polluantes est mélangé à d’autres matériaux pour diluer encore plus ces substances toxiques.
L’amende à l’origine de l’action
Depuis le mois de septembre, un fumeur qui jette son mégot dans la rue s’expose à une amende de 68€ au lieu des 35€ précédents. Cette augmentation a permis de relancer le débat sur le nombre élevé de mégots qui polluent les rues de la capitale.
La mairie du 9ème a donc décidé de lancer un projet pilote avec l’entreprise canadienne TerraCycle, la première qui a su revaloriser les mégots de cigarettes en les transformant en plastique et en composte. Ils réussissent avec à produire des mobiliers de jardins, des cendriers ou des « plaques » de plastique destinées à des éco-constructions simples.