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ELIMINATING THE IDEA OF WASTE®

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École. Récupération de bouchons et crayons

De plus en plus d'associations interviennent pour sensibiliser la population au recyclage. Armorécup est de celles-là. L'association loperhétoise a décidé de s'adresser aux scolaires. Après avoir initié des actions à Loperhet, Erwan Beaugendre, l'un des responsables, a choisi d'intervenir à l'école publique de Saint-Urbain. « L'idée, présentée en septembre, nous a tout de suite paru très intéressante. Car c'est dès le plus jeune âge que les bons gestes et réflexes doivent s'apprendre », indique Daniel Gourmelon, directeur de l'établissement. Vendredi, une borne Bic-Terracycle a été remise aux CE1. Elle incitera de façon encore un peu plus ludique la collecte. « On va aussi convaincre nos parents de le faire », poursuivent les enfants. Conscients de la nécessité de protéger l'environnement Dans le viseur d'Armorécup figure, cette fois, non pas du papier et encore moins des boîtes de conserve ou des emballages, mais les crayons usagés. Les enfants ont déjà le bon geste. Ils trouvent cela « marrant » et prennent surtout conscience de l'intérêt de le faire pour protéger l'environnement. Maintenant, les cartouches d'imprimante vides et les bouchons en plastique sont aussi récupérés. Ils iront vers Bouchons d'amour. Créée en 2001 par Jean-Marie Bigard, l'association collecte les bouchons qu'elle revend ensuite pour financer, entre autres, du matériel pour des personnes en situation de handicap. Séquences vidéo à l'appui, la classe de CE1 est maintenant bien sensibilisée et travaille sur le sujet en éducation civique.

Les élèves de l'école sensibilisés au tri

Sur une initiative de l'APE de Noizay, les élèves de l'école participent à une collecte de stylos et instruments d'écriture initiée par Terracycle et Bic afin de leur donner une seconde vie en les transformant en mobilier d'extérieur. En récompense de ses efforts, l'école récolte des fonds pour financer des sorties scolaires ou du matériel éducatif. Virginie Rocher, bénévole au sein de l'APE, se charge de coordonner cette collecte. « C'est un bon moyen de sensibiliser les élèves aux problématiques des déchets et à l'importance du recyclage », souligne-t-elle. Cette initiative s'inscrit dans un plus large projet mené par l'école de Noizay, pour une année placée sous le thème du recyclage et de la nature . En effet, les élèves collectent aussi d'autres types de déchets et sont parvenus à rassembler 14 kg d'emballage de biscuits, récoltant ainsi 70 €. Ils rassemblent également des bouchons pour l'association Les Petits Bouchons, qui a pour but d'aider à financer du matériel pour les personnes handicapées, et des cartouches d'imprimantes, qui sont rachetées par la société Madame Coccinelle. Par ailleurs, les habitants de Noizay et des alentours sont invités à venir déposer les déchets acceptés dans ces programmes à la mairie de Noizay du lundi au vendredi matin de 8h 30 à 12h 30, le lundi après-midi de 15h à 18h 30 et le mercredi et vendredi après-midi de 14h à 16h. ape.noizay@gmail.com

Bic Ubiquity : une démarche de recyclage bien assise

Les instruments d’écriture ne faisant partie d’aucune filière de recyclage organisée, le groupe Bic s’est inscrit dans une logique d’économie circulaire afin de collecter et recycler les stylos usagés avant de les transformer en mobilier urbain. En 2011 arrivait sur le marché européen la société américaine de recyclage Terra Cycle avec une solution de collecte sur les points de consommation comme les écoles, les associations et les bureaux. La même année, en partenariat avec cette société, Bic a décidé de collecter les instruments d’écriture, toutes marques confondues, en France et dans six autres pays d’Europe, afin de les recycler. « Nous pressentions que ce nouveau geste de tri répondait à des besoins des consommateurs », souligne Bénédicte Cusinberche, Directrice Business Development pour Bic Europe. « Terra Cycle collecte, broie et revend la matière recyclée mais nous souhaitions aller plus loin en transformant les vieux stylos en d’autres produits pour lesquels le plastique recyclé avait du sens. » Le mobilier urbain est alors apparu comme l’application la plus appropriée : l’utilisation du plastique recyclé permet une réduction de l’empreinte carbone de 30 %. Il est durable et est garanti dix ans sans entretien. De plus, les bancs et autres produits de mobilier urbain fabriqués avec cette matière – appelés UbiquityTM – remplissent parfaitement les besoins des collectivités locales et des écoles : ils sont extrêmement solides, imputrescibles, anti-graffitis, ils résistent aux UV, ne se fendent pas et sont recyclables. Enfin, leur couleur grise issue des instruments d’écriture broyés s’avère plutôt esthétique et même tendance. 60 % des stylos recyclés proviennent des écoles. Ces dernières retrouvent ainsi le fruit de la collecte dans la ville mais aussi dans les cours d’école. Plusieurs acteurs du recyclage La filière s’organise de la manière suivante : Terra Cycle met à disposition un site Internet et toute la logistique en lien avec la collecte. Un transporteur vient chercher les cartons étiquetés contenant les stylos usagés, et les emporte dans un entrepôt lillois où ils sont pesés. A partir de 20 kg, Bic fait une donation de 1 € le kilo pour remercier l’école ou l’association qui a joué le jeu. Ensuite un recycleur broie et trie les matières et les envoie à Govaplast sous forme de pellets ou de paillettes. Govaplast en fait des planches en plastique recyclé, qui sont ensuite envoyées à la société Plas Eco, spécialisée dans le mobilier urbain en plastique recyclé. C’est Plas Eco qui conçoit, fabrique, distribue et commercialise les produits de la gamme UbiquityTM. « Cela permet de redonner de la valeur aux déchets et de répartir la valeur retrouvée », souligne Bénédicte Cusinberche. « Bic perçoit un pourcentage sur la vente de mobilier, qui sert à financer la collecte. » Une gamme de sept produits UbiquityTM est en vente depuis début octobre 2017 auprès de Plas Eco. La gamme est constituée de banquettes pour collégiens et lycéens, de bancs d’école, de jardinets pédagogiques à destination des écoles, de tables de pique-nique, de tours d’arbres pour s’asseoir tout en protégeant l’arbre et d’assis-debout pour collégiens et lycéens. Une plaque explicative est apposée sur chaque modèle. Pour l’instant, Bic collecte de quoi fabriquer chaque année de manière récurrente environ 500 grandes tables de pique-nique ou 2000 bancs

Saviez-vous que vos stylos peuvent être recyclés en table à pique-nique ?

Ne jetez plus vos stylos, ni même vos tubes de colle, règles en plastiques et autres « instruments d’écriture » usagés, ils peuvent être transformés en tables de pique-nique (16 300 stylos), bancs (4 200 stylos), ou encore en jardinets pédagogiques (7 500 stylos). L’initiative est née il y a un peu plus d’un an, de la rencontre entre BIC et Plas Eco, spécialisée dans la conception, la fabrication et la distribution de mobilier urbain. Une gamme de sept modèles baptisée Ubicuité. « Les instruments d’écriture ne faisant partie d’aucune filière de recyclage organisée, le groupe BIC a souhaité s’inscrire dans une logique d’économie circulaire et aller au-delà des efforts de collecte déjà réalisés. C’est un engagement fort pour BIC qui prend l’initiative de créer la première filière de recyclage de stylos usagés en France», déclarait Marie-Aimée BICH-DUFOUR, Directeur Général Délégué du Groupe, au moment du lancement du projet. 238 points de collecte en Bretagne Tout en amont de cette filière, la collecte du matériel usagé est assurée par TerraCycle qui depuis 2011 a mis en place tout un réseau de récupération. Plus de 4 100 points de collectes partout en France, 238 en Bretagne, parmi lesquels beaucoup d’établissements scolaires. À Etel, l’école de la Barre était déjà sensibilisée à la question du recyclage. Avant les stylos, le papier et les piles usagées étaient récupérés par ses 120 enfants. « Dans chaque classe, il y a une poubelle, explique la directrice, Véronique Belz. De de temps en temps un élève les rassemble, on a également fait appel aux parents et à nos partenaires comme la mairie pour qu’ils nous donnent leurs crayons usagés. Il faut au moins 20 kilos pour faire un envoi. Dès qu’on en a assez, un transporteur vient les récupérer. C’est facile et très bien organisé. » Et cela peut rapporter… 1 centime d’euro pour chaque instrument d’écriture récupéré, reversé à une association, ou à une école. Depuis le début du programme, plus de 13 millions de stylos et instruments d’écriture ont pu être recyclés en France, et plus de 210 000 € de dons ont pu être distribués. Des chiffres à rapprocher aux 25 millions de stylos, briquets et rasoirs vendus chaque année par le numéro 1 mondial du jetable.