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ELIMINATING THE IDEA OF WASTE®

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Colillas de cigarrillos: ¿se pueden reciclar?

Miguel, socio y lector de eldiario.es, nos escribe el siguiente correo: "Mi sugerencia es sobre los efectos dañinos de una plaga que sufrimos por todos lados: los filtros de las colillas de cigarrillos. Que es un problema de limpieza a nivel global es incuestionable. Las encuentras por todos lados, ya sea en ciudades, la montaña, las playas y, por supuesto, como casi todos los residuos, en el mar. Me gustaría saber qué efectos nocivos pueden tener para el medio ambiente y la salud de las personas.

Les mégots : un fléau pour l'environnement, un défi à relever

Chaque minute, dans le monde, huit millions de mégots sont jetés ! Rien qu'à Paris, les agents municipaux ramassent annuellement près de 350 tonnes de mégots. Surfrider, une association dédiée à la préservation des océans, a ainsi ramassé près de 15 000 mégots en moins d'une heure à Paris autour du Canal de L'Ourcq. Ces mégots, ils jonchent nos trottoirs, nos rues, l'espace public. Outre le coût élevé du ramassage et du traitement de ces déchets, ils sont une cause non négligeable de pollution. Les filtres contiennent, par exemple, des substances nocives qui se libèrent dans les réseaux d'assainissement des eaux, non équipés pour les traiter. Nicotine, phénols et autres métaux lourds se répandent dans les eaux des stations d'épuration. Or, on estime qu'un seul mégot peut polluer 500 litres d'eau. Pis encore, cette pollution est durable, puisqu'un mégot peut mettre jusqu'à 12 ans pour se dégrader totalement. Face à un tel défi, pour l'heure, ce sont les collectivités territoriales qui réagissent, alors que les tentatives législatives ont toutes échoué jusqu'à présent. La première a été la Mairie de Paris, fin 2015, qui a adopté une politique de répression renforcée. Jeter un mégot sur la voie publique est, depuis lors, passible d'une amende de 68 euros. Après une phase plutôt marquée par l'information et la pédagogie, en 2017, ce sont 21 000 procès-verbaux qui ont été dressés à Paris. L'idée sous-jacente est naturellement de faire évoluer les mentalités et les comportements, en utilisant la dimension préventive de la répression. C'est désormais Lille qui se lance dans le même combat après une année de sensibilisation. La ville du Nord ramasse, en effet, 18 tonnes de mégots chaque année, qui non seulement polluent l'environnement mais aussi constituent une véritable pollution visuelle dégradant l'image de la ville. Bordeaux a quant à elle lancé l'objectif « Quartier zéro mégot », en partenariat avec l'association « ecomegot » qui explique avoir déjà collecté près d'un million de mégots. Outre cette problématique des dommages causés dans les aires urbaines, il ne faut pas oublier que le mégot jeté en pleine nature est également un véritable fléau : première cause d'incendie, principal polluant des océans mais aussi des montagnes ! Chaque année, sous les piliers de télésièges de stations de ski, les mégots s'accumulent, polluent la neige et, en fondant, polluent les nappes phréatiques. Le travail de sensibilisation doit être accentué pour faire prendre conscience aux populations des conséquences de ce geste devenu banal pour beaucoup. Mais lorsque l'on voit que certains « youtubeurs », ces nouveaux « princes de la jeunesse », expliquent que jeter un mégot est un geste classe, on perçoit le long effort à mener. Il faut aussi concevoir des solutions spécifiques pour recycler et traiter ces déchets car les mégots, chargés de substances toxiques, sont des polluants sensibles qui ne peuvent pas être traités comme de simples ordures ménagères. Une association comme ecomegot, par exemple, collecte à partir de bornes disposées dans des entreprises, plages ou rues, les mégots et les valorise en matière plastique. Les organismes recyclant les mégots se multiplient comme me-go, terracycle, greenminded... De l'autre côté de l'Atlantique, Un jeune californien a, dans le même esprit, crée une planche de surf avec 10 000 mégots de cigarettes. Ce positionnement « vert » représente un véritable marché, sur lequel des acteurs économiques peuvent également se positionner. Les initiatives des communes, des associations, des particuliers, des acteurs économiques émergent. Pour qu'elles atteignent la dimension suffisante, à la hauteur de l'enjeu, les pouvoirs publics doivent s'investir sur ce dossier essentiel.

Au BeeoTop, le mégot devient matière première

À gauche de la porte tambour du BeeoTop, un drôle de bidule attire les fumeurs comme un aimant. C’est un Cy-Clopeur, un cendrier spécialement conçu pour collecter et recycler les mégots. On ne le sait pas assez, mais le mégot est le déchet le plus jeté dans le monde : rien qu’en France, 70 milliards de mégots finiraient par terre chaque année. Une entreprise de 250 salariés produit 250 000 mégots par an. Il est aussi très polluant. Composé de plastique et chargé de produits toxiques, un seul mégot met une douzaine d’années à disparaître. Pendant ce temps, il aura pollué un litre d’eau douce, et entre 300 et 500 litres d’eau potable. Sans oublier qu’un mégot mal éteint peut provoquer des feux de forêt. En lançant Cy-Clope, Antoine Di Tommaso et Thibault Legrand, deux anciens étudiants de l’EM Lyon et de Centrale Lyon, ont voulu créer la première filière de gestion de ce type de déchet. Leur innovation n’est pas tant le recyclage du filtre, un procédé qui existe depuis longtemps, que l’organisation de la filière en optimisant la collecte. Ils ont donc mis au point un mobilier au design très soigné et aux couleurs vives : le Cy-Clopeur. Cet objet fixé au sol peut contenir 10000 mégots dans un volume de vingt litres environ. Il est fabriqué en acier, le matériau le plus recyclé, et résiste à la fois aux intempéries et aux incendies. Du mégot à l’objet Régulièrement, les équipes de Cy-Clope le vident de ses mégots, qu’elles envoient à l’usine de TerraCycle, à Mende en Lozère, une entreprise spécialisée dans les déchets difficilement recyclables. Là-bas, le tabac et les cendres sont compostés, et le filtre, en acétate de cellulose, est transformé en plastique qui peut servir de plaque d’isolation, de poubelle, de mobilier d’extérieur, etc. Les Cy-Clopeurs sont proposés en location aux entreprises, après un diagnostic de leurs besoins. Cy-Clope envoie aussi un reporting aux entreprises locataires, qui peuvent l’utiliser dans leur bilan RSE. En février 2017, plus de 130 000 Cy-Clopeurs étaient installés en France et vidés une fois par mois. Parmi les entreprises qui l’ont adopté : Eiffage, SNCF, Safran, Médiamétrie, les Galeries Lafayette, et donc aussi le BeeoTop

À PARIS, LA SOIRÉE OXYGEN VEUT SAUVER LA PLANÈTE AVEC DU GROS DUBSTEP

Connu pour explorer les mélodies psychédéliques et les basses survitaminées de la scène dubstep et drum’n’bass française à travers un large panel d’artistes, Electronyze Me investit le club du Yoyo le 2 décembre prochain pour la Oxygen #1, nouveau concept de soirées qui ne pourra que ravir le public, curieux ou habitués du genre. Le label s’allie à Bass Clap et invite le public à repenser son rapport à l’écologie, tout en promettant un line-up de qualité entre vétérans et nouveaux venus de cette scène en constante évolution.

Neuilly-Plaisance : Ecrasez vos mégots dans ces cendriers, ils seront recyclés

La start-up Cy-Clop a installé quatre cendriers design dans la ville. Leurs contenus seront recyclés et transformés en plastique pour en faire des tables ou panneaux d’affichage.

Et si fumer devenait écolo ? Certes l’affirmation est une provocation mais c’est pourtant le tour de force qu’a réussi à réaliser une start-up, Cy-Clope, à travers son invention : le Cy-Clopeur. Il s’agit d’un cendrier géant chargé de collecter les mégots. Ceux-ci sont ensuite récupérés par l’entreprise pour être transformés en plaque de plastique. Si certaines entreprises et gares parisiennes bénéficient de ce dispositif Neuilly-Plaisance est la première ville d’Ile-de-France à s’en doter.

Ramasse ta clope !

Trois conseils citoyens (centre, stade parc, terrasse Basly), se sont réunis ce lundi soir afin de valider leur projet. Une première à Bruay. Pour encourager les fumeurs à adopter un comportement civique, 3 800 cendriers de poche customisés et personnalisés au nom de chaque conseil, seront distribués aux habitants de leurs quartiers.