Rien ne se perd à l’intercommunalité. Un point de collecte a été installé pour les capsules de café. Explications:
À l’origine, un constat simple : « C’est fou d’avoir autant de déchets juste en buvant un café !» Linda Coureux, Laféroise, avait alors reçu en 2012, à Noël, une cafetière. Plus précisément une Tassimo qui fonctionne avec des capsules. Sauf que celles-ci ne sont pas reprises dans le cadre du recyclage par les collectivités.
Linda Coureux se renseigne donc sur le site de la société productrice. Et y découvre Terracycle, « une entreprise spécialiste dans le recyclage de matières non recyclées », indique cette dernière. Aujourd’hui, elle compte « trois brigades » principales, dont une dédiée aux Tassimo.
La société récupère les capsules qui se « décomposent en plusieurs parties ». Matières organiques, aluminium et plastique sont ainsi triés et séparés pour leur donner une nouvelle vie. « Après, on perd en termes de masse, temporise la société. Sur 1 tonne collectée, on ne récupère pas 1 tonne de matière. »
« Au départ, je le faisais à titre personnel », poursuit Linda Coureux, sa famille étant consommatrice des fameux « T discs ». Puis, « à un moment donné », Terracycle a «souhaité qu’on soit un point de collecte », d’où la nécessité de trouver un lieu autre que son domicile. Travaillant aux Villes d’Oyse en tant que coordinatrice TIC (Technologie de l’information et de la communication), la Laféroise fait la demande auprès de la collectivité. Depuis quelques mois donc, un nouveau carton a fait son apparition à la communauté de communes – à côté de ceux dédiés aux piles et aux bouchons.
Et un peu d’écriture
L’envoi de la collecte, lui, est pris entièrement en charge par Terracycle, qui « préconise des colis de 30 kg ». Le dernier en date a permis ainsi de « créditer le compte d’environ 10 € », précise Linda Coureux. Car la société reverse une certaine somme, en fonction du tonnage reçu, à une association. La coordinatrice a ainsi choisi de contribuer aux finances du comité des œuvres sociales (COS).
De la même manière, une boîte a été installée pour recueillir les instruments d’écriture (stylos, surligneurs, etc.), toujours dans l’optique d’être recyclés. Mais celui-ci a davantage de mal à se remplir. Un appel est donc lancé, notamment auprès des écoles qui peuvent être fournies en la matière.